- Sensibilisation aux applications industrielles :

C’est la première étape incontournable dans le déroulement d’une Olympiade. Entre octobre et février, chaque délégué académique et son équipe organisent les épreuves dans chacun des centres. Le rôle du correspondant industriel est ici primordial, puisque c’est lui qui peut ouvrir les portes des usines de sa région. Il est généralement membre d’une UIC régionale.

La sensibilisation au tissu industriel régional ou aux applications industrielles de la chimie est toujours en rapport avec la thématique choisie par le comité d’orientation.

Elle peut se traduire dans les faits par :

• des travaux de laboratoire
• des visites d’entreprises chimiques et de laboratoires de recherche
• des conférences données par des professionnels de l’industrie ou de la recherche
• des cours dispensés au sein de la délégation en lycée, école d’ingénieur ou en faculté

Cette phase de préparation au concours équivaut à une trentaine d’heures.

- Épreuves académiques :

Les candidats, à travers les activités proposées, développent :

• des qualités de curiosité et de réflexion,
• des capacités à découvrir et à traiter un sujet nouveau,
• un savoir-faire expérimental de bas en chimie,
• un respect du bon geste expérimental et des conditions de sécurité.

Les quelques 2 400 candidats dans toute la France entrent en compétition dans chacune des académies, à travers une série d’épreuves théoriques et pratiques.

- Épreuves du concours national :

Le premier lauréat de chaque académie et, pour les académies les plus importantes, le second sont sélectionnés pour concourir au niveau national. Le nombre de candidats par académie (un ou deux) est déterminé au plus tard fin janvier.

C’est le deuxième et dernier volet de l’Olympiade. Les finalistes sont au nombre de 36 et se départagent au cours de deux journées en participant à trois épreuves.

Pour en savoir plus :
www.olympiades-chimie.fr